Les travaux ont commencé très fort sur le bateau. Levé 6h (ça c’est Charlotte-réveil matin) et couché tard. Nous profitons des moindres moments pour avancer, afin de partir rapidement.
Actuellement le bateau ne peut pas naviguer: voiles à réparer, barre hydraulique et inverseur qui ne fonctionnent pas, et d’autres soucis comme la pompe d’eau douce qui fuit, pas de toilettes ni douche.
Dès que Charlotte est couchée, nous travaillons sur des postes silencieux, comme les plans, le ponçage de finissions à la main, le grattage des planchers, la peinture, la mécanique…
Nous avons hâte de partir à Zanzibar, qui se situe seulement à 1 journée de navigation.
Il faut dire que c’était la destination rêvée de notre voyage de noce (il y a 9 ans) aux Seychelles ou à Zanzibar. Nous avons finalement savouré notre line de miel sur le chantier de notre maison… L’occasion se présente enfin . ♥️
Nous attaquons à gratter la coque, car en l’état nous ne pouvons pas partir. Le refroidisseur de quille (système de refroidissement du moteur) et l’hélice sont sous 5 à 10 cm de coquillage, algues, crabes… sous un vrai récif !
La coque en est remplie.
Le plus impressionnant est le poids que représente ce volume de coquillage. C’est très lourd !
Nous commençons avec notre masque. Pas de palmes pour nous permettre de descendre très bas, nous n’avions pas assez de place dans nos bagages.
Nous faisons la première bande autour du bateau, puis des pêcheurs en apnée viennent nous aider pour finir le boulot.
Allégé d’un poids certain, le bateau est remonté de 10 cm environ.
Gratter la coque, une tache plaisante au milieu des poissons, qui permet de rester en forme .