Nous trouvons le temps long à Dar Es Salaam, nous avons hâte d’être sur le bateau. Nous décidons de partir quelques jours aux pieds du Kilimandjaro, à Moshi pour se mettre au vert.
Départ au petit matin en bus.
Durant les 11h de route, nous observons le paysage changer, tout en écoutant le Top 50 Tanzanien.
Arrivés à Moshi, nous nous rendons à l’hôtel que nous avions réservé sur internet. Avec Charlotte, nous voulions la tranquillité d’esprit d’avoir un logement réservé à l’arrivée.
La ville est assez bruyante, surtout l’avenue principale où se situe notre hôtel. Nous qui voulions nous mettre au vert , loin de la pollution atmosphérique et sonore… Fred à la brillante idée de louer une moto, comme en Inde il y a 10 ans. Chouette ! Nous serons autonomes.
Nous demandons au gérant de l’hôtel s’il a une adresse et en moins de 30 min, un ami à lui débarque pour nous louer sa moto.
Nous n’avons pas nos permis sur nous (aucun de nous 2 n’a le permis moto, alors ça ne change pas grand chose…).
Génial, l’affaire est réglée. Vivement demain.
Nous décidons d’aller vers Kibosho où nous avons repéré une ferme cultivant la vanille et le café.
Mais pas d’bol, il fallait réserver. On se promène, plus nous montons en direction du Kilimandjaro, plus les températures descendent.
Finalement Kibosho n’est pas très interessant, nous redescendons. Les gens sont souriants , beaucoup rigole sur notre passage en criant « Mzungu, Mzungu » (homme blanc).
Les femmes ont le regard doux lorsqu’il se pose sur Charlotte. Je représente l’image de la mère avant tout.
Petite pause repas puis nous cherchons un petit coin tranquille proche d’une rivière. Je guide Fred avec mon téléphone, le point GPS nous indiquant notre position.
Nous finissons sur les sentiers du sud de la ville, au milieu des petits villages et des champs de maïs. Nous trouvons une petite rivière pour mettre les pieds dans l’eau, à l’ombre.
Une journée extraordinaire ! Nous recommençons le lendemain.